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Multi-inductance et super-hétérodyne…

Philips utilisait une sous-marque pour les montages et composants nouveaux non encore homologués.
Ainsi vers 1934 le Ténor « Super-6 » (s-h à triode oscillatrice séparée), fabriqué en Hollande, fut le premier super-hétérodyne Philips.

A partir de 1934, sortaient les premiers super-hétérodynes Philips de la série 5 (520, 521, 522, …582) ainsi que les modèles Radiola équivelents.
Tous équipés de la nouvelle lampe changeuse : octode AK1/CK1 d’où l’appellation Super-Octode (et non super-hétérodyne).
Philips semble un des derniers constructeurs à venir au super-hétérodyne. Pour éviter de tomber dans les contraintes des brevets ?
Philips comptait sur améliorations de l’amplification directe ? (déjà CAG sur modèles 634 et 636)

Après avoir appelé Super-Octode ses premières séries (super-hétérodyne) dotées de lampes européennes, Philips baptisa en 1935 « Multi-Inductance » les séries super-hétérodyne suivantes (535, 536, 537) équipées avec les lampes transco.
Période de gloire des récepteurs à amplification directe (Super-Inductance pour les montages sans réaction) est sur le point de se terminer.

Attention aux ambiguités :

Super-Inductance pour ampli directe
Super-Octode et Multi-Inductance pour Super-Hétérodyne.

Années 1933, 1934, 1935 : charnière.
Lancement modèles 835 S et L (variantes esthétiques du 834 en ampli directe).
634 et 636, nec plus ultra de l’ampli directe.
Poursuite des a directe avec 638/640, et en 1935 : 637.
Plus discretement, Ténor Super 6 (104 kHz), S-H. PO/GO
En Hollande : 836, Super-Hétérodyne avec châssis idem Tenor Super Six, mais avec OC en plus.
Fin 1934 : lancement des Super-Octode.

Coté OC : Dès 1938, 2802 à sefls interchangeables. Philips avait bien pressenti besoin des OC.
1933 : second modèle OC : 938 (15-2000 m en 6 gammes par commutation de selfs à prises).
Problème réglé plus tard avec le procédé Super-Hétérodyne

D'après S. Melot, du CHCR